L’exposition « Mission Polaire » investit le Musée océanographique à partir du 4 juin 2022. Cinq espaces thématiques, répartis sur deux niveaux, rythment ce nouveau parcours de visite. De la découverte des pôles à la vie sauvage qu’ils abritent, en passant par les hommes qui les peuplent et les explorent. Objets et documents, contenus numériques et dispositifs immersifs se côtoient et se complètent pour une expérience à 360°. Le grand voyage peut commencer !

Glissez-vous dans la peau d’un reporter et partez en mission au cœur des mondes polaires !

L'exposition
Mission polaire

Attention : La salle IMMERSION (espace N°4) a fermé ses portes. Les autres espaces de l’exposition Mission Polaire resteront accessibles jusqu’au 5 janvier 2025.

Muni de votre carte de presse (votre billet d’entrée), déclenchez des contenus et des informations complémentaires tout au long de votre mission.

En fin de parcours, livrez votre reportage sur les pôles par l’intermédiaire d’une borne interactive.  Choisissez le titre, un visuel de couverture, intégrez votre photo en guise d’illustration. Puis engagez-vous aux côtés de l’Institut océanographique et de la Fondation Prince Albert II de Monaco en soutenant nos actions pour la protection des pôles tout particulièrement la création de nouvelles Aires Marines Protégées dans les océans polaires et partagez-le avec le plus grand nombre.

Adoptez vous-même à titre individuel les bons gestes au quotidien, pour contribuer à la préservation de ces territoires lointains.

« L’avenir des pôles est aussi le nôtre » nous rappelle ainsi Mélanie Laurent, la marraine de l’exposition dans un message avant d’ajouter : « si votre mission polaire touche à sa fin, c’est en fait ici et maintenant qu’elle commence réellement ! »

- ESPACE N°1

Rencontrer les explorateurs des pôles d’hier à aujourd’hui

Dès vos premiers pas un face-à-face avec les grands noms de l’exploration vous attend. Choisis pour leur contribution à la connaissance des pôles, ces explorateurs d’hier et d’aujourd’hui, hommes et femmes, témoignent de leurs travaux et de leurs découvertes. Au nombre de trente, leurs portraits et un bref résumé de leur histoire s’affichent sur une immense carte. Neuf autres sont représentés en taille réelle : des contemporains, Jean Malaurie, Jean-Louis Étienne, ou Frederik Paulsen et des pionniers, Jean-Baptiste Charcot ou encore Matthew Henson – le premier à avoir rejoint le pôle Nord géographique – ainsi que deux femmes, dont Ada Blackjack. Bien qu’Inuit, Ada, élevée par des missionnaires, connaissait très mal le terrain. Ce fut pourtant la seule qui survécut à l’expédition menée par quatre scientifiques, pour laquelle elle avait été embauchée comme cuisinière et couturière.

Des expéditions dont l’esprit ne s’est jamais démenti, entre le Prince Albert Ier qui en a mené quatre au Spitzberg et S.A.S. le Prince Albert II, seul chef d’État à S’être rendu aux deux pôles. Non pas pour le seul plaisir de l’aventure mais bien pour montrer Sa détermination à agir en faveur de la protection de ces territoires, aujourd’hui menacés. C’est au retour d’un de ces voyages qu’Il a décidé de créer Sa fondation.

- ESPACE N°2

Pénétrer dans le monde des Inuits

Figure emblématique de l’exploration polaire, Jean Malaurie cède à l’Institut océanographique une très large partie de ses collections, archives et effets personnels, illustrant 70 ans d’une vie consacrée aux peuples de l’Arctique.

C’est à travers cette collection que vous êtes invité à vous immerger dans la culture des Inuits (vie en société, vie en famille, éducation…). De nombreux objets du quotidien (vêtements, masques de danse, objets d’art, objets liés aux croyances…) sont également exposés dans une scénographie reproduisant un environnement de glace, avec son traditionnel igloo.

Mais il s’agit aussi de montrer combien le mode de vie et les traditions des Inuits, étroitement liés à la nature, sont aujourd’hui menacés par les changements climatiques, par la pollution et sont sans cesse bousculés par la modernité. Entre chiens de traineau et moto neige, entre nomadisme et sédentarisation, entre les savoirs ancestraux sur la glace qui se transmettaient de père en fils et qui sont aujourd’hui disponibles sur des applis, comment trouver le juste équilibre ? Il est impératif d’écouter ce qu’ils ont à nous dire.

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- ESPACE N°3

Percer les secrets du pôle Nord et du pôle Sud

Dans ce troisième espace situé dans le salon Océanomania appréhendez le rôle capital des pôles pour l’équilibre de la planète. Comprendre leur fonctionnement, c’est aussi prendre davantage conscience de l’impact des immenses bouleversements qui s’y opèrent en raison du changement climatique.

Prenez connaissance des différences entre ces deux extrêmes. Si la vie est foisonnante aux beaux jours en Arctique, elle reste concentrée sur les côtes et dans l’océan en Antarctique. Des animaux naturalisés, provenant de diverses récoltes scientifiques entre la fin du XIXe et celle du XXe siècle, viendront illustrer la différence de faune entre ces deux opposés : l’ours blanc au nord quand le manchot est une exclusivité du sud. Il s’agit de bien comprendre que chaque espèce est au cœur d’un écosystème : si un seul élément est menacé ou disparaît c’est souvent tout l’écosystème qui peut s’écrouler.

Prenons l’exemple du krill qui d’un côté se nourrit de phytoplancton et de l’autre est lui-même la proie des prédateurs de l’océan (manchots, cétacés, poissons…). Sa disparition ou même un déséquilibre dans sa reproduction pourrait avoir de graves conséquences sur la santé de l’océan. Un océan mondial : l’altérer c’est nuire à toute la planète.

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- ESPACE N°4

Voyager en immersion du pôle Nord au pôle Sud

Attention : La salle IMMERSION fermera ses portes le 4 novembre 2024. Les autres espaces de l’exposition Mission Polaire resteront accessibles jusqu’au 5 janvier 2025.

Dans la salle « IMMERSION », la beauté sauvage et grandiose de ces contrées glacées prend vie dans un dispositif immersif et interactif inédit.

Avec 650 m2 de surface de projection, vous voilà propulsé au cœur de paysages polaires pour vivre 6 scènes emblématiques. D’abord au pôle Nord en compagnie d’une ourse et de ses oursons, ou sous la banquise pour nager en apnée aux côtés de phoques, de baleines et de narvals qui pourraient bien répondre à vos sollicitations. Puis au pôle Sud au cœur du ballet des baleines, prêtes à engloutir des centaines de kilos de krill, avant de s’enfuir sous vos pieds. Sans oublier les éléphants de mer qui se prélassent sur les côtes, surveillant des orques prêtes à surgir de l’eau ; des manchots empereurs serrés les uns contre les autres pour lutter contre le blizzard et protéger les petits.

Une féérie qui s’achève dans l’incroyable spectacle que vous réserve les aurores polaires. Une voix off présente dans chaque tableau, nous rappelle la fragilité de cet écosystème et les menaces qui pèsent sur ces espèces. Comme la difficulté que rencontrent les ours pour trouver de la nourriture, du fait de la fonte de la banquise.

- ESPACE N°5​

Comprendre les défis de la recherche scientifique polaire

Que serait la connaissance sur les pôles si la science n’y était pas partie prenante depuis de nombreuses années ?

Partez à la rencontre de notre « scientifique » qui attend que vous la sollicitiez pour vous expliquer les impacts et les bouleversements qui s’opèrent aux pôles. Comprenez en un instant, grâce à quelques données essentielles, les phénomènes qui touchent l’Arctique et l’Antarctique, ainsi que les impacts de ces changements à l’échelle de la planète et dans notre quotidien. Dans un premier module sont présentées les connaissances actuelles sur le climat et les conséquences de son réchauffement : fonte des glaces, hausse du niveau de la mer…

Avec des explications très concrètes, découvrez les enjeux qui entourent le glacier Thwaites en Antarctique. Ce monstre de 600 km de long, 120 km de large et environ 3 km de hauteur qui est en train de se fissurer pourrait se détacher. Sa fonte dans l’océan pourrait représenter à elle seule une hausse de quelque 60 cm du niveau de la mer.

Un deuxième module est plus spécifiquement axé sur les impacts du réchauffement sur la biodiversité : comment le réchauffement climatique impacte les espèces comme les manchots empereurs, les narvals, l’ours polaire, le krill…

Enfin, le dernier module rappelle ce que l’on sait des conséquences pour l’homme : qu’il s’agisse des déplacements de populations liés à la hausse du niveau des mers ou de la fonte du pergélisol qui s’accompagne de la menace de voir ressurgir des virus et des bactéries extrêmement dangereux tels que l’anthrax. Trois modules qui n’ont qu’une seule vocation : comprendre pour mieux anticiper.

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