l'odyssée des tortues
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Espèce
Protégée
Ce nouvel aménagement à ciel ouvert réalisé au Musée océanographique et ouvert au public en avril 2019 vous embarque dans le fabuleux voyage des tortues marines. Il marque l’engagement fort de l’Institut océanographique et de la Principauté de Monaco en faveur de cette espèce marine fortement menacée.
L’Odyssée des Tortues combine, dans un écrin prestigieux, un centre de soins pour espèces marines (tortues, mérous, grandes nacres…) et un outil grand public de sensibilisation à leur fragilité.

— Des espèces en danger
SENSIBILISER POUR PROTÉGER
De leur cycle de vie aux menaces qui pèsent sur leur existence, de la magie de la ponte aux actions menées pour leur préservation, la grande aventure des tortues marines se raconte au Musée océanographique, dans une toute nouvelle zone à ciel ouvert. Cet espace inédit ouvre un terrain de découverte, de partage et d’engagement en faveur des tortues marines.
— L'Institut et la Principauté s'engagent
LE CENTRE DE SOINS
Le Centre monégasque de soins des espèces marines (CMSEM) est le cœur de notre
nouveau dispositif d’action et de sensibilisation. Y sont soignés grandes nacres,
hippocampes… mais aussi tortues marines. Parmi les blessures les plus fréquentes :
prise accidentelle dans des filets de pêche, accrochage à des débris marins, carapace fendue, ingestion de plastique ou d’hameçon…
Habilités à manipuler ces espèces protégées, nos soigneurs interviennent en collaboration avec des vétérinaires spécialisés et les réseaux français et européens des centres de soins dédiés aux tortues marines. L’occasion de contribuer aux programmes d’études relatifs à la biologie de ces espèces, à leur comportement et à leur environnement.

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Y a-t-il des baleines en Méditerranée ?
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On recense une petite dizaine d’espèces de mammifères marins en Méditerranée. Des dauphins, bien entendu (commun, bleu et blanc, de Risso, Grand Dauphin), mais aussi des globicéphales noirs, des ziphius et quelques phoques moines.
Plus imposants, le cachalot et le rorqual commun sont également présents dans les eaux de la Grande Bleue. Mais au fait, lesquels d’entre eux sont des baleines ?

Des fanons ou des dents ?
Dans le langage courant, on a tendance à parler de « baleines » pour tous les grands cétacés. Or seuls les « cétacés à fanons » (mysticètes) sont réellement des baleines.
Le rorqual commun (jusqu’à 22 mètres et 70 tonnes) est le principal cétacé à fanons de Méditerranée.
Il y côtoie de nombreux « cétacés à dents » (odontocètes), dont le plus grand représentant est le cachalot (jusqu’à 18 mètres et 40 tonnes).
Malgré sa stature imposante, ce dernier n’est donc pas à proprement parler une baleine, et fait partie de la même famille que les orques, les dauphins, les globicéphales, les marsouins, etc.
UN GÉANT DES MERS
Le rorqual commun est le deuxième plus grand mammifère au monde, derrière la baleine bleue.
Même si l’on a encore du mal à évaluer avec précision sa population, on estime qu’un millier d’individus vivent dans la zone protégée du Sanctuaire Pelagos, dont l’objet est la protection des mammifères marins en Méditerranée occidentale, entre France et Italie.
Le rorqual commun se nourrit principalement de krill, petites crevettes qu’il piège dans ses fanons en grande quantité. Il est capable de plonger au-delà de 1 000 mètres de profondeur.


DES RISQUES DE COLLISION
Dans le périmètre du Sanctuaire Pelagos, on observe chaque année la naissance de nourrissons de petite taille (environ 6 mètres et 2 tonnes) à l’automne.
Ils peuvent vivre jusqu’à 80 ans, si leur trajectoire ne rencontre pas celle des navires rapides fréquents en été et qu’ils semblent ne pas être en mesure d’éviter lorsqu’ils respirent en surface.
Comme pour les cachalots, il s’agit actuellement du principal risque de mort accidentelle les concernant. D’où l’intérêt de techniques développées en partenariat avec certaines compagnies maritimes pour équiper les bateaux de détecteurs et prévenir les collisions avec ces grands mammifères.