L'actualité musée

Découvrez notre nouvelle exposition permanente: « LE PRINCE ET LA MEDITERRANEE »

Dans le cadre des commémorations du centenaire du Prince Rainier III (1923-2023), le Musée océanographique présente sa nouvelle exposition permanente intitulée « Le Prince et la Méditerranée », à découvrir à partir du 6 décembre 2023.

A travers cette exposition, l’Institut océanographique rend hommage au lien indéfectible qui unissait le Prince Rainier III à l’Océan, et tout particulièrement à la Méditerranée. Suivant les traces de son arrière-grand-père, le prince Albert Ier, éminent navigateur et explorateur, Rainier III a joué un rôle actif dans l’élaboration d’une véritable politique de la mer. Depuis, S.A.S. le Prince Albert II n’a de cesse de renforcer cette mission au travers de nouveaux engagements.

DES VISITEURS EMBARQUÉS AUX COTÉS DE RAINIER III

Les visiteurs sont invités à embarquer à bord de son bateau Deo Juvante II (« Avec l’aide de Dieu », devise de la Principauté de Monaco). Guidés par la voix de S.A.S. la Princesse Stéphanie, ils navigueront à travers quatre espaces exploratoires et intimistes, évoquant successivement les différentes facettes de ce Prince passionné par la Grande Bleue :

– Espace n°1 : « L’Homme » – Un père attentionné et un homme passionné par la mer, dans le sillage de son arrière-grand-père.

– Espace n°2 : « L’Emotion » – Le Prince, son amour du monde sous-marin et de la Méditerranée, source de son engagement.

– Espace n°3 : « L’Action » – Un homme politique engagé qui initie de nombreuses actions en faveur de la protection de l’Océan, toujours d’actualité aujourd’hui.

– Espace n°4 : « La Passation » – Un souverain qui transmet son engagement pour la protection de l’Océan afin qu’il se perpétue.

Ces thématiques seront mises en scène au travers de reconstitutions des différents espaces du Deo Juvante II mêlant, dans une scénographie immersive, divers objets, documents audiovisuels et photographies d’époque ou encore dispositifs numériques (projection, vidéo-mapping…).

Le coin des enfants

MÊME EN CONFINEMENT, VIVONS L’OCÉAN !

Nous vous donnons rendez-vous tous les jours sur nos réseaux sociaux et sur notre site internet pour vous aider à divertir utilement vos enfants !

Ensemble #VivonsLocean au travers d’anecdotes, de découvertes sous-marines et d’histoires océanographiques…

LE CONTE DE NERINE EPISODE 2

L’Institut océanographique de Monaco vous invite à suivre les aventures de la petite tortue Nérine à travers plusieurs épisodes ponctués par des ateliers DIY (Do It Yourself) afin que votre enfant et vous puissiez reproduire l’histoire dans votre salon avec des objets du quotidien.


Le jeu des 7 erreurs

Arriverez-vous à retrouver les 7 erreurs qui se sont glissées dans les images suivantes?

Choisissez une des images originales sur la droite et ouvrez bien l’oeil! Les réponses vous sont donnés dans les liens en dessous.

ATELIER "D.I.Y." : LE conte de nérine

L’Institut océanographique de Monaco vous invite à suivre les aventures de la petite tortue Nérine à travers plusieurs épisodes ponctués par des ateliers DIY (Do It Yourself) afin que votre enfant et vous puissiez reproduire l’histoire dans votre salon avec des objets du quotidien.

Sous la forme d’un conte participatif, votre enfant découvrira avec Nérine le cycle de la vie d’une tortue marine, de sa naissance à l’âge adulte, l’écosystème marin et les enjeux environnementaux qui les menacent. Au fil de son voyage à travers les courants marins, plusieurs animaux croiseront le chemin de notre petite tortue caouanne. Attention ! Le périple de Nérine ne sera pas de tout repos. Elle devra faire face à plusieurs obstacles tout au long de sa vie…

C'est à vous

Et pour gagner des entrées à la réouverture du musée, partagez vos plus belles réalisations sur Instagram (@oceanomonaco) et répondez aux questions ci-dessous :

  • Quels sont les différents matériaux utilisés pour créer les personnages de cette histoire ?
  • Pourquoi les tortues marines pondent-elles leurs œufs au coucher du soleil ?
  • Comment retournent-elles à la mer après avoir pondu leurs œufs ?

Bonne chance !

LEs fiches PéDAGO : le réseau alimentaire

Découvrez les régimes alimentaires des algues marines, des tortues, la moule ou encore le poulpe et pleins d’autres espèces marines. Apprenez qui mange qui en reconstitutant le réseau alimentaire en Méditerrannée grâce à l’Annexe. A vos colles et crayons !

Les fiches Pédago : Les coraux

Les récifs coralliens sont des véritables oasis de vie ! Ils représentent à peine 0.2 % de la surface océanique mondiale et pourtant un tiers des espèces marines connus à ce jour y trouvent refuge. Chacune de ses espèces est importante au bon maintien du récif.

Au travers de ces deux cahiers de jeu (un pour les enfants et un pour les parents), découvez quels sont les différents types de récifs coralliens que l’on retrouve dans nos océans. Apprenez aussi les menaces qui pèsent sur ces récifs et comment lutter et préserver ce trésor de biodiversité.

LEs fiches pédago (partie ii) : identifier les tortues marines

Apprenez à reconnaître les différentes espèces de tortues marines grâce une « clé d’identification » : un outil utilisé par les scientifiques afin d’identifier les espèces grâce à leurs caractéristiques morphologiques.

Apprenez-en plus en téléchargeant ces clés d’identification des tortues marines! 

les fiches pédago (PARTIE I) : les tortues

Les tortues marines peuplent les mers depuis 110 millions d’années et ont traversé plusieurs bouleversements climatiques. Pourtant, aujourd’hui, les tortues sont menacées sur terre et en mer. Où vivent-elles ? Comment les reconnaître ? Comment se reproduisent-elles ? Quel est leur mode de vie ?

Vous aussi, partez à la rencontre de ces animaux pour essayer de mieux les connaître et les protéger au travers d’un cahier de jeu (un pour les parents, un pour les enfants).

Le cahier de coloriage

Téléchargez ce cahier de coloriage spécial 0céan et laissez vos chères têtes blondes exprimer leur âme d’artiste. Il ne vous reste plus qu’à tailler les crayons de couleurs et sortire les feutres!

semaine européenne de réduciton des déchets

du 23 au 27 novembre 2020

À l’occasion de la semaine Européenne de réduction des déchets,  le Musée Océanographique de Monaco adapte son programme de sensibilisation au contexte sanitaire avec ses partenaires !

Musée ocenaographique et la semaine européenne de réduction des déchets

les activites de la journée

Du 23 au 27 novembre 2020, le Musée océanographique prendra part à la semaine européenne de la réduction des déchets (SERD). L’événement vise à promouvoir durant une même semaine des actions de sensibilisation à la gestion durable des ressources pour tendre vers le zéro déchet. Les axes primordiaux de cet évènement sont : Réduire, Recycler et Réutiliser.

Etant donné le contexte sanitaire actuel, il est impossible de proposer, comme l’an dernier, des animations destinées au grand public.

Un programme d’actions à destination du personnel du Musée océanographique et de nos partenaires a donc été mis en place.

Les aquariums
contre la pollution

Les aquariums du monde contre la pollution marine​

Chaque année, des millions de tonnes de déchets finissent dans l’océan. D’après les estimations, il se pourrait que nos mers contiennent davantage de plastique que de poissons d’ici à 2050 ! La Commission européenne et les aquariums se mobilisent avec le concours de l’Institut océanographique.

Une campagne d’une ampleur sans précédent

La Commission européenne a lancé en 2017 la campagne « Les aquariums du monde contre les déchets marins », avec le soutien du Musée océanographique de Monaco, de l’Union européenne des conservateurs d’aquariums et de l’Association mondiale des zoos et aquariums. Avec cette initiative, qui s’inscrit dans le cadre des actions de la conférence Our Ocean 2017 (Malte, 5-6 octobre 2017), la Commission contribue à la campagne #CleanSeas du Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE). Elle s’appuie pour cela sur une coalition de 150 aquariums de 38 pays[2] afin de sensibiliser l’opinion publique à la pollution de la mer par les déchets d’origine humaine. Cette campagne a été officiellement lancée à Monaco le 27 juillet 2017 par le commissaire européen chargé de l’environnement, des affaires maritimes et de la pêche, Karmenu Vella, en présence de S.A.S. le Prince Albert II, du chef du programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) Erik Solheim, et du PDG de WAZA (World Association of Zoos and Aquariums) Doug Cress. Le réseau ainsi constitué avec le concours de l’Institut océanographique est coordonnée avec l’Union Européenne.

Comment éveiller les consciences ?

Certains chiffres parlent d’eux-mêmes : 10 millions de tonnes de plastique sont rejetés dans l’océan chaque année et, d’ici à 2050, il se pourrait que nos mers contiennent davantage de plastique que de poissons. Or 3 milliards de personnes dépendent directement de l’océan. Pour tenter d’inverser la tendance, les établissements engagés dans cette campagne contre les déchets marins agissent de multiples façons : en exposant parmi leurs aquariums un bassin rempli de déchets marins (pour marquer les consciences des visiteurs comme le fait l’installation de Philippe Pasqua au Musée océanographique de Monaco), en lançant des initiatives de nettoyages de plages, en diffusant des films de sensibilisation, en accueillant des créations artistiques mettant en œuvre des détritus, etc. L’ensemble des aquariums engagés dans cette campagne ont également diffusé ses messages via leurs canaux de communication, à commencer par leurs réseaux sociaux. Ils ont également élaboré et diffusé des communiqués de presse qui ont donné lieu à des centaines d’articles, d’émissions de télévision et de radio.

Transformer cette campagne en action permanente

À la suite de ce succès, la Commission européenne et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) – conjointement avec cinq partenaires internationaux dont l’Institut océanographique – ont annoncé un nouvel engagement lors de la conférence Our Ocean 2018 : transformer la campagne de 2017 en une action permanente axée sur la pollution par les plastiques. Outre des actions de communication de longue durée, les animateurs de cette coalition invitent les aquariums à s’allier avec le plus possible de partenaires et de « multiplicateurs » potentiels afin de maximiser l’impact de cette campagne. L’enjeu ? Promouvoir les meilleures pratiques possibles en matière de changement de comportements à toutes les échelles : locale, régionale, nationale et mondiale. Tous sont invités à se fédérer sous les bannières #BeReadytoChange et #BeatPlasticPollution, des hashtags soutenus par l’Union européenne et les Nations Unies. 212 aquariums de 41 pays ont déjà confirmé leur engagement dans cette campagne, reprise également par le PNUE dans le cadre de son action #CleansSeas dès juillet 2019. L’Institut océanographique conserve quant à lui son rôle de fédérateur et coordinateur de ce réseau mondial.

Le musée s'engage

Ce que nous avons déjà fait

Le Musée océanographique est engagé pour réduire au maximum son impact et améliorer ses efforts en matière d’utilisation des ressources et de réduction des conséquences de son activité sur l’environnement.

Nous avons créé cette page dans le simple but de vous informer sur nos démarches, en évolution constante et en forte accélération depuis quelques années. 

Et pourquoi pas, pour vous donner des idées sur ce qui peut être mis en place à titre individuel ?

Nous restons d’ailleurs à votre écoute pour partager vos suggestions, vos astuces et les bons gestes quotidiens pour protéger l’Océan !

Réduire notre consommation en eau et en énergie

  • Se fournir en énergie propre
  • Remplacement des ampoules classiques pour des modèles LED moins énergivores
  • Mise en place de détecteurs de mouvements sur les lave-mains (réservé aux professionnels)
  • Changement des méthodes de nettoyage (utilisation de microfibres) avec des produits écolabellisés et hydrosolubles

Réduire les émissions de gaz d'échappement

  • Remplacement progressif du parc automobile pour favoriser les véhicules hybrides ou électriques
  • Formation des chauffeurs aux règles d’éco-conduite
  • Pressing désormais en interne ( achat d’une machine à laver) avec utilisation de lessive disposant d’un écolabel.

Réduction de nos déchets et tri sélectif

  • Formation du personnel du Musée océanographique et du personnel de la gérance du restaurant La Terrasse
  • Élimination progressive des contenants en plastique (fontaine à eau…)
  • Suppression des gobelets en plastique remplacés par des gobelets en carton recyclé et recyclable
  • Machines à café du personnel équipées de « Détecteur de mugs » 
  • Zone de tri dans les bureaux (papier+plastique)
  • Recyclage des déchets (bureaux et zones publiques du Musée)

    En Boutique :
  • Utilisation de sacs en papier recyclé
  • Mise en place de la gamme eco-responsable et adhésion au label  » commerce engagé »

Sensibiliser à la protection de l'environnement marin

  • Sensibiliser des groupes scolaires sur la problématique et inciter à la recherche de solutions alternatives au plastique à usage unique.
  • Médiation et partage de nos valeurs sur la thématique environnementale : aider notre jeune public du « snapper club » à créer et diffuser leur propre charte pour la protection des Océans
  • Animation d’un groupe sur les réseaux sociaux « La Fête sans Ballons » : informer sur les déchets plastiques et regrouper les propositions alternatives aux lâchers de ballons en public.

LES ENGAGEMENTS DE L'INSTITUT

L’Institut s’engage contre la déforestation en adhérant à la charte Monégasque sur le bois. 

  • Pratiques éco- responsables, circuits économiques courts et économie circulaire,

  • agir contre le gaspillage alimentaire…

Découvrir en vidéo le Pacte National pour la Transition Energétique

Work in Progress...

Le Musée travaille au quotidien pour renforcer l’impact de nos visiteurs en faveur de l’océan tout en diminuant au maximum le nôtre sur l’environnement.

C’est un travail qui nécessite de la rigueur et de la constance. De nombreuses actions sont en cours de définition ou de mise en place.

Lorsque l’on s’engage dans une telle démarche, nous voyons davantage le chemin qui reste à parcourir que celui accompli.

C’est pourquoi, conscients à la fois de ce qu’il nous reste à faire et de la valeur ajoutée d’un dialogue bienveillant pour conserver une dynamique de progrès, nous sommes à votre écoute pour toute suggestion d’amélioration.

Rendez-vous sur nos réseaux sociaux pour engager la discussion !

Cette année, la Principauté de Monaco s’associe, aux côtés de nombreux autres Etats, à la Semaine Européenne de la réduction des déchets (SERD), qui se déroulera du 16 au 24 novembre 2019, sur le thème de « l’éducation et la communication à la réduction des déchets » .

Suivez le programme de la journée du samedi 16 novembre 2019 qui aura lieu au Musée à cette occasion.

Les tortues méritent votre engagement

L’exposition temporaire l’Odyssée des tortues marines,  présentée au Musée océanographique entre avril 2019 et février 2020, a permis aux visiteurs de prendre connaissance de la situation de s’engager en leur faveur grâce à un dispositif interactif innovant : un engagement qui peut, encore aujourd’hui, compter pour aider l’Institut océanographique à agir en faveur des tortues…

Engagez-vous !

Bien que l’exposition soit terminée, le travail de l’Institut pour sauver les tortues continue. Et chacun de nous a le pouvoir d’agir à son niveau. Ensemble, cela peut avoir des répercutions à grande échelle… Contribuez aux plus de 30 000 engagements pris au Musée lors de cette exposition et aidez-nous à faire grandir la communauté des personnes engagées en faveur des tortues marines et de l’Océan…

FAITES-VOUS partie de la solution pour les tortues ?

Dans les traces de leurs ancêtres, les sept espèces de tortues marines actuelles vous révèleront une partie de leurs secrets, mais vous feront également prendre conscience de leur condition fragile, des dangers auxquels elles sont confrontées et comment les protéger !

L’exposition fut l’occasion idéale pour plus de 31 000 visiteurs de s’engager pour la cause de ces animaux marins en prenant un selfie qui était diffusé sur grand écran, composant une mosaïque géante qui dessinait l’image d’une tortue !

Découvrez cette exposition passée !

LES 6 ENGAGEMENTS QUE VOUS POUVEZ PRENDRE :

Influ-clem-onojeghuo-DoA2duXyzRM-unsplash

Influenceur pour l'Océan

Gourmet-hoan-vo-789842-unsplash

Gourmet Responsable

Trackeur-tobias-tullius-1238848-unsplash

Déchets-Traqueur

Tirelire

Bienfaiteur pour l'Océan

JE M'ENGAGE AVEC L'INSTITUT

Voir aussi

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

Discours sur l'Océan

A l’occasion des célébrations du Centenaire de l’Union Géodésique et Géophysique Internationale, au siège de l’UNESCO à Paris, S.A.S. le Prince Albert II, invité d’honneur, s’est vu décerner le statut de Membre d’Honneur et a, à cette occasion, prononcé un discours.

Lire la vidéo

Assemblée générale des Nations Unies - 24 sept. 2019

la principauté engagée sur le climat

Le Gouvernement de Monaco est engagé sur la voie de la neutralité carbone et se donne les moyens d’y parvenir, a déclaré le Prince Albert II à l’Assemblée générale des Nations-Unies. Dans son discours, le Souverain a également mis l’accent sur le rôle des forêts et plus encore sur celui de l’océan. Monaco a « historiquement fait le choix de soutenir la science », a-t-il ajouté.

Le changement climatique et l’effondrement de la biodiversité, loin d’être des crises isolées, sont deux symptômes alarmants de l’Antrhopocène auxquels il convient de répondre en synergie.

- Paris, siège de l'UNESCO - 29 Juillet 2019

Centenaire de l'Union Géodesique et Géophysique Internationale

L’ardente nécessité de la protection de l’océan a succédé au temps de la découverte et de la connaissance des mers, qui était celui de mon trisaïeul.

Monaco s’efforce de continuer à suivre son testament et à faire fructifier son héritage, en actualisant son message.

Au travers de ses propres initiatives comme en proposant à ses partenaires de relayer et d’amplifier leurs propres actions, la Principauté s’efforce d’être une « voix de l’océan »…

- Monaco Blue Initiative, 25 mars 2019

ouverture de la MBI #10

Il y a une phrase du grand historien Jules Michelet qui me vient souvent à l’esprit lorsque je pénètre dans ce Musée océanographique, qui est là au bord de la Méditerranée.

« C’est par la mer qu’il convient de commencer toute géographie ».

Nous savons aussi que c’est par la mer qu’il convient de commencer toute histoire, car nous savons que nous sommes nés de l’océan et que nos civilisations sont nées de cette mer.

Mais c’est aussi par la mer, de plus en plus, qu’il convient de commencer toute économie.

Ce sera de plus en plus par la mer, j’en suis sûr, qu’il conviendra de commencer toute politique, toute morale et toute philosophie.

- Monaco, Musée océanographique, 16 avril 2019

Réunion des centres européens d'océanographie

Je pense qu’il est nécessaire, comme vous l’avez dit, de développer une meilleure compréhension du grand public [sur les questions des sciences de l’océan]. Les gens apprécient les informations qui racontent une histoire, et si nous pouvons attirer leur attention sur les différentes façons de raconter cette histoire, et d’une façon plus engageante, je pense que ce serait certainement utile.

 

Ecouter le discours enregistré en anglais.

00:00
00:00
  • Ecouter le discours (anglais) 00:00
Lire la vidéo

- New York, siège de l'ONU, Juin 2017

Discours sur les Objectifs de Développement Durable pour l'Océan

Au moment où la communauté internationale se penche sur les océans et énonce le principe d’une responsabilité collective essentielle à leur égard, je ne peux m’empêcher de penser à cette phrase prêtée à Aristote et que nous connaissons tous : « Il y a 3 sortes d’Hommes : les morts, les vivants et ceux qui vont sur les mers ».Cette phrase résume en effet la situation de nos mers qui trop longtemps ont semblé échapper aux lois communes de l’Humanité.

- Marrakesh, 12 novembre 2016

Réunion de la COP 22 - Marrakesh

Puisque le monde est désormais prêt à se préoccuper des mers, à inventer une nouvelle manière de vivre avec elles, il est de notre devoir de lui proposer des solutions concrètes, utiles et efficaces, qui seules permettront de les préserver, et de préserver ainsi leur indispensable capacité d’atténuation du changement climatique.

A VOIR EGALEMENT

Discours de S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, à l’occasion de la 74e session du comité de la protection du milieu marin, Londres – 13 au 17 mai 2019, Organisation Maritime Internationale.

Discours de S.A.S. le Prince ALbert II de Monaco, adressé à la Directrice générale de l’UNESCO lors de la Première Réunion de Planification de la Décennie des Nations Unies pour les sciences océaniques au service du développement durable  

FÊTE SANS BALLONS

Les ballons doivent disparaître, pas la fête !

initiative : Fête sans ballons

Les ballons sont des symboles de célébration, ils évoquent la fête, la joie, la convivialité… mais lâchés en l’air, ils finissent dans l’océan et menacent notre environnement.
De nombreuses tortues marines, dauphins et oiseaux les confondent avec leur nourriture et en meurent. Le Gouvernement Princier, la Fondation Prince Albert II de Monaco et l’Institut océanographique unissent leurs forces pour mener l’initiative « Fête sans ballons » afin d’inviter les citoyens à contribuer, à s’engager, en proposant des idées, des alternatives qui seraient tout autant festives mais plus écologiques : ensemble, inventons une fête qui fait aussi plaisir aux tortues marines…

Que devient un ballon une fois lâché…

Un ballon lâché s’élève dans le ciel, jusqu’à ce qu’il se dégonfle ou que la diminution de pression atmosphérique ne le fasse éclater en de multiples fragments.
Ces débris retombent alors sur terre et en mer loin de leur point de lâcher. Selon le Programme des Nations Unies pour l’environnement (UNEP), les ballons sont dans le top 10 des déchets récréatifs retrouvés sur le littoral. Ils peuvent parcourir des milliers de kilomètres et polluer les endroits les plus reculés et les plus intacts.

…et quelles sont les conséquences en mer ?

Les ballons ont un impact négatif sur notre environnement en polluant les ruisseaux, les lacs et les plages. Lâcher un ballon revient à la même chose que de jeter intentionnellement des ordures au sol ou dans l’océan.
Lorsque les ballons se fraient un chemin dans l’eau, leurs extrémités en lambeaux et leurs morceaux flottants peuvent ressembler à des méduses ou à d’autres espèces marines qui sont consommées par des animaux marins comme les tortues de mer, les poissons et les dauphins.
Lorsque ces morceaux sont confondus avec de la nourriture et ingérés, ils peuvent se loger dans le tube digestif d’une tortue par exemple, empêchant l’animal de manger et causant une mort lente et douloureuse.
Cette jeune tortue caouanne Caretta caretta d’une vingtaine de centimètres prise en charge par le Musée océanographique a eu la vie sauve in extremis quand elle a pu évacuer le ballon de baudruche qu’elle avait ingéré.

ET SUR TERRE ?

La faune terrestre peut également être victime des ballons et des ficelles de ballons lorsque les morceaux tombent au sol le long des routes, des rivières ou sur les arbres et les buissons.
Des oiseaux ont été retrouvés blessés avec des rubans enroulés autour de leur bec ou de leurs ailes et se sont étranglés lorsqu’ils se sont empêtrés dans des ficelles attachées à des arbres ou des lignes électriques.
Et tout comme les animaux marins, ils peuvent succomber après avoir ingéré des ballons. Malheureusement, près de la moitié de toutes les espèces d’oiseaux de mer sont susceptibles d’ingérer des débris. On a également découvert des débris dans des nids et observé que les oiseaux nourrissent leurs petits avec.

DE QUELS BALLONS PARLE-T-ON ?​

Ce sont les « Ballons libres non habités ne transportant pas de charge utile (notamment, les ballons de baudruche et lanternes volantes sans charge utile ou transportant des charges utiles négligeables telles que des cartes de correspondance) ».
Ces ballons sont à usages récréatifs, de loisirs ou commémoratifs. Ils sont polluants par leur enveloppe, par la tige en plastique rigide ou par le ruban ou attache dont certains modèles sont équipés.

Eclate-toi sans ballons

Les ballons de baudruche sont généralement fabriqués par polymérisation, et sont, en conséquence, non biodégradables.
Bien qu’il existe des ballons portant la mention « 100 % biodégradable », il faut savoir que le terme biodégradable n’a aucun caractère normatif ou réglementaire. De plus, cette dégradation ne s’effectue que dans des conditions spécifiques au bout d’un temps déterminé.
Même qualifiés de « biodégradables », les ballons restent nocifs pour l’environnement et dangereux pour de nombreux animaux. Il est donc déconseillé de les lâcher en l’air !

LES ALTERNATIVES : APPEL À IDÉES​

Il existe déjà certaines alternatives comme les bulles de savon naturel, les pompons de papier, les bougies, cerfs-volants ou moulinets, les fanions, banderoles… Si l’utilisation de ballons vous est inévitable alors gardez vos ballons à l’intérieur pour réduire le risque de déchets accidentels, assurez-vous que les ballons extérieurs sont solidement fixés, évitez d’utiliser des ballons en mylar non biodégradables (pelliculés) et assurez-vous que tous les ballons et accessoires (comme les clips et les rubans) soient ramassés. Vous pouvez également laisser libre-cours à votre imagination et qui sait quelle idée créative, unique en son genre vous pourriez trouver ! N’hésitez pas à nous en faire part sur la page Facebook de notre initiative !

Voir aussi